La fondation Geneva Science and Diplomacy Anticipator a introduit un nouveau système mondial pour identifier les principales avancées des laboratoires au cours du prochain quart de siècle en tant qu’outil d’élaboration de politiques tournées vers l’avenir.
Le GESDA Science Breakthrough Radar, dans son premier rapport annuel et sa plateforme numérique interactive, a identifié 216 avancées scientifiques majeures, basées sur le travail collectif de plus de 500 experts de premier plan des communautés scientifiques suisses et mondiales.
Le radar est un nouvel indicateur mondial des avancées de laboratoire les plus importantes attendues au cours des 5, 10 et 25 prochaines années. Son objectif est d’aider les communautés de la GESDA à se forger des idées concrètes des initiatives. Chaque percée s’inscrit dans quatre thèmes : les futures applications de l’IA avancée et de l’informatique quantique ; les frontières et limites de la résilience humaine ; la régénération des écosystèmes et géo-ingénierie ; et les nouvelles utilisations de la diplomatie scientifique elle-même.
Développé en étroite collaboration avec la Fondation pour Genève et en partenariat avec la maison d’édition de revues scientifiques Frontiers, le radar a été présenté lors du premier sommet d’anticipation de la science et de la diplomatie de la fondation GESDA, à Genève. Le Radar et le sommet comptent tous deux parmi les plus grandes réalisations de la GESDA depuis sa fondation, il y a deux ans, par les gouvernements suisse et genevois.
L’ordre du jour du sommet couvre 16 sujets identifiés par le Radar qui pourraient considérablement stimuler les 17 objectifs de développement durable de l’ONU pour 2030. L’objectif est de débloquer de nouvelles solutions pour aider les personnes dans le monde, en particulier celles qui en ont le plus besoin. La fondation GESDA lance également une « Digital Sounding Board » (caisse de résonance numérique) pour aider à prendre le pouls des citoyens et des ONG du monde entier.
Transformer les nouvelles avancées en actions remplit également la promesse et la tradition de Genève en tant que « hub » mondial de la gouvernance et centre du multilatéralisme dans la diplomatie scientifique. Genève abrite le siège européen de l’ONU ainsi que d’autres organisations internationales et institutions académiques. Une deuxième édition du Radar et du sommet est prévue en 2022.
« L’idée de base est que nous présentons les résultats des travaux de plus de 500 scientifiques du monde entier », a déclaré Peter Brabeck-Letmathe, président du conseil d’administration de la fondation GESDA. « Cela vous donne une image de ce qui se passe réellement dans les meilleurs laboratoires scientifiques. À partir de là, si nous voulons anticiper, nous devons examiner ce qui va se passer en fonction de ces percées. Le radar vous montrera, sous une forme très accessible, ce qui se passe là-bas, et ce qui pourrait être, ou sera, d’ici 5, 10 et 25 ans. »