Né en Autriche en 1944, Peter Brabeck-Letmathe est diplômé en économie de l’Université d’économie de Vienne. Après avoir rejoint le groupe Nestlé en 1968, il a passé une partie importante de sa carrière en Amérique latine avant de rejoindre le siège international de Nestlé à Vevey en tant que vice-président senior. Nommé directeur général adjoint à partir de 1992 et membre du directoire, il a été responsable des divisions stratégiques, des ventes, du marketing et de la communication interne. Il a dirigé le groupe Nestlé de 1997 à 2008, d’abord en tant que directeur général jusqu’en 2005, puis en tant que président-directeur général. En avril 2008, il a démissionné de ses fonctions de PDG et est resté président de Nestlé SA. Le 6 avril 2017, il a été nommé président honoraire de Nestlé SA. Peter Brabeck-Letmathe est également vice-président du conseil de fondation du Forum Économique Mondial et président du conseil de fondation du Verbier Festival. Il est président du conseil de surveillance de Biologique Recherche et président du conseil consultatif de SES-imagotag. Il est l’ancien président et maintenant membre du conseil d’administration indépendant de Formula One Group et est membre du conseil d’administration de Salt Mobile SA. Il est également président du conseil consultatif international de la politique commerciale de la San Telmo Business School. Auparavant, il a siégé aux conseils d’administration de Roche, de Credit Suisse, de L’Oréal et d’Exxon Mobil Corporation. En outre, il a été président du 2030 Water Resources Group, un partenariat public-privé qui opère au sein de la Banque mondiale.

Patrick Aebischer est président honoraire de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Au cours de son mandat de 16 ans à la présidence de l’EPFL, entre 2000 et 2016, il a transformé l’École en une université de sciences et de technologies de niveau mondial. Il est également membre du Brain Mind Institute de la Faculté des sciences de la vie de l’EPFL. Patrick Aebischer est diplômé en médecine (1980) et en neurosciences (1983) des Universités de Genève et de Fribourg. De 1984 à 1992, il a été professeur à la Brown University, États-Unis, au Département de neurosciences ainsi qu’au Département des biomatériaux, des organes artificiels et de la technologie cellulaire. Il est revenu en Suisse à l’automne 1992 en tant que professeur à l’Université de Lausanne et directeur de la division de recherche chirurgicale et du centre de thérapie génique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Patrick Aebischer est membre du conseil consultatif international pour la santé et les sciences biomédicales de Singapour (HBMS IAC), du comité scientifique de l’Institut italien de technologie (IIT) et du conseil consultatif international de l’Université Sabanci d’Istanbul. Il préside également le comité consultatif de l’École polytechnique de Paris. Il siège au conseil de fondation de plusieurs organisations à but non lucratif, dont la Fondation polaire suisse, le Montreux Jazz Festival et le Verbier Festival. Patrick Aebischer est membre des conseils d’administration de Nestlé et de Logitech, et aussi ancien vice-président du conseil d’administration de Lonza. Il est président du Novartis Venture Fund (NVF) et associé principal chez +ND Capital, une société de capital-risque qui investit dans les technologies innovantes dans les domaines des sciences de la vie, de la physique et de la science des données. Patrick Aebischer a fondé trois start-up de biotechnologie.

Née en Suisse, Micheline Calmy-Rey a obtenu une maîtrise en sciences politiques de l’Institut des hautes études internationales de Genève (1968). De 1981 à 2011, elle a occupé diverses fonctions politiques en Suisse, dont membre du Parti socialiste (PS) du canton de Genève (1979) ; membre du Parlement cantonal de Genève (PS, 1981–1997), présidente de la commission des finances et présidente du parlement ; présidente du PS du canton de Genève (1986–1990, 1993–1997) ; conseillère d’État du canton de Genève, cheffe du Département des finances (1997–2002) et présidente du Conseil d’État (2001 et 2002) ; membre du Conseil fédéral (2003-2011), cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) (2003-2011), vice-présidente du Conseil fédéral (2006 et 2010) et présidente de la Confédération suisse (2007 et 2011) ; présidente du Conseil de l’Europe (2010) ; présidente de la Conférence ministérielle de la Francophonie (2010-2011) ; membre du conseil d’administration de la Caisse d’épargne de la République et canton de Genève (1986–1993) ; membre du conseil d’administration du Fonds intercommunal d’équipement du canton de Genève (1998-2002) ; vice-présidente puis présidente de la Caisse de prévoyance du personnel enseignant de l’instruction publique et des fonctionnaires de l’administration du canton de Genève (1998-2002) ; et membre du conseil d’administration de la Banque nationale suisse (2002).

Né à Bruxelles en 1960, Stéphane Decoutère s’installe dans la Suisse natale de sa mère en 1970. Géographe et sociologue de formation, il débute sa carrière en 1985 en travaillant simultanément dans les sciences et la communication via notamment des postes à l’Université de Fribourg, à l’EPFL, à l’Institut suisse de technologie de Lausanne et dans le secteur privé ; il a également été conseiller scientifique en gestion publique auprès du gouvernement cantonal du Valais (l’un des 26 cantons de la Confédération suisse) de 1996 à 2000. Stéphane Decoutère a alors participé directement à l’élaboration de la politique suisse d’éducation, de recherche et d’innovation, à la fois au niveau national et international. En décembre 2000, il rejoint l’administration fédérale suisse et devient le conseiller personnel d’Éric Fumeaux, directeur de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie et président de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI-Innosuisse). En juin 2005, Stéphane Decoutère est nommé conseiller personnel de Pascal Couchepin, conseiller fédéral et ministre suisse de l’éducation, de la recherche, de la culture, de la santé et des affaires sociales, ainsi que président de la Confédération suisse en 2003 et 2008. En mai 2010, après avoir conseillé le conseiller fédéral Didier Burkhalter, successeur de Pascal Couchepin, au cours de ses premiers mois de mandat, Stéphane Decoutère a rejoint l’EPFL pour travailler avec ses présidents – d’abord Patrick Aebischer puis Martin Vetterli – en tant que chef des affaires extérieures et gouvernementales du président de l’EPFL. Il a été nommé secrétaire général de GESDA en juin 2019.

Née en Italie, Fabiola Gianotti a obtenu un doctorat en physique expérimentale des particules à l’Université de Milan en 1989. En 1994, elle a rejoint le CERN en tant que chercheuse en physique, et en 2013, elle a été nommée professeure honoraire à l’Université d’Édimbourg. Elle est membre associée de l’Académie italienne des sciences, de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, de l’Académie française des sciences, de la Royal Society London, de la Royal Irish Academy et de l’Académie russe des sciences. Fabiola Gianotti a travaillé sur plusieurs expériences du CERN sur des sujets de recherche et développement, la fabrication de détecteurs, le développement de logiciels et l’analyse de données. De mars 2009 à février 2013, elle a été élue au poste de chef de projet et de porte-parole de l’expérience ATLAS. Le 4 juillet 2012, elle a présenté les résultats d’ATLAS sur la recherche du boson de Higgs lors d’un séminaire au CERN, qui a marqué l’annonce officielle de cette découverte par les expériences ATLAS et CMS. Elle a reçu douze doctorats honorifiques d’universités du monde entier et elle a siégé à plusieurs comités scientifiques internationaux. Fabiola Gianotti a reçu le titre italien de « Cavaliere di Gran Croce dell’Ordine al Merito della Repubblica Italiana ». Elle a reçu le prix spécial de la percée en physique fondamentale, le prix Enrico Fermi de la société italienne de physique, la médaille d’honneur de l’Institut Niels Bohr de Copenhague, la Médaille Wilhelm Exner à Vienne et la Médaille Tate de l’American Institute of Physics for International Leadership. Elle a été citée dans la liste du Guardian des 100 femmes les plus inspirantes en 2011, classée 5e dans la liste des personnalités de l’année 2012 du magazine Time, incluse dans la liste des 100 femmes les plus influentes du magazine Forbes en 2013 et en 2017, et est considérée parmi les principales Global Thinkers of 2013 par le magazine Foreign Policy. Fabiola Gianotti a été nommée directrice générale du CERN en novembre 2014 pour la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020. En novembre 2019, elle a été nommée pour un second mandat, du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2025. C’est la première fois dans l’histoire du CERN qu’une personne occupant les fonctions de directeur général est reconduite pour un second mandat complet.

Michael O. Hengartner est l’ancien recteur de l’Université de Zurich (UZH), qu’il a dirigée de février 2014 à janvier 2020. Il a également présidé swissuniversities de 2016 jusqu’à sa démission de son poste de recteur à l’UZH. Michael O. Hengartner a la double nationalité suisse et canadienne. Il a grandi à Québec et y a étudié la biochimie à l’Université Laval. En 1994, il a obtenu son doctorat au Massachusetts Institute of Technology dans le laboratoire du lauréat du prix Nobel H. Robert Horvitz. Il a ensuite dirigé un groupe de recherche aux Etats-Unis, au Cold Spring Harbor Laboratory, jusqu’en 2001. Cette même année, il a été nommé professeur titulaire de la chaire Ernst Hadorn, alors nouvellement créée à l’Institut de biologie moléculaire de l’UZH. De 2009 à 2014, il a été doyen de la Faculté de mathématiques et de sciences naturelles de l’alma mater zurichoise.

Michael O. Hengartner a obtenu son Executive MBA à l’IMD Lausanne. Ses travaux de recherche particulièrement innovants sur la base moléculaire de l’apoptose ont plusieurs fois été récompensés, notamment par le Prix Latsis national suisse en 2006. En 2010, il a reçu le prix de l’innovation pédagogique de l’Université de Zurich (Credit Suisse Award for Best Teaching). En 2016, Michael O. Hengartner a été nommé docteur honoris causa de Sorbonne Université. Le recteur de l’UZH a été distingué pour ses travaux de recherche en biologie moléculaire et pour les services rendus à la société.

Avant d’être nommée rectrice, Mamokgethi Phakeng a travaillé à l’Université du Cap en tant que vice-chancelière adjointe pour la recherche et l’internationalisation depuis janvier 2017. Elle a été auparavant rectrice pour la recherche et l’innovation à l’Université d’Afrique du Sud (Unisa) pendant cinq ans, après avoir été trois ans doyenne exécutive du Collège des sciences, de l’ingénierie et de la technologie dans la même université. Elle est titulaire d’un doctorat en enseignement des mathématiques de l’Université du Witwatersrand et est une scientifique réputée notée B1 NRF, avec plus de 80 articles de recherche et cinq volumes publiés. Elle a été invitée à donner plus de 40 discours majeurs et interventions plénières lors de conférences internationales et s’est déplacée comme professeure invitée dans des universités du monde entier (Allemagne, Australie, Botswana, Brésil, Canada, Danemark, Finlande, Inde, Italie, Jamaïque, Kenya, Liban, Lesotho, Mexique, Maroc, Mozambique, Namibie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Sénégal, Corée du Sud, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis). Mamokgethi Phakeng a remporté de nombreux prix pour sa recherche et son travail communautaire, notamment l’Ordre du Baobab (Argent) décerné par le président de l’Afrique du Sud en avril 2016. En août 2014, CEO Magazine l’a nommée la femme universitaire la plus influente d’Afrique, et en août 2016, elle a reçu le prestigieux prix de la femme d’affaires de l’année dans la catégorie Éducation. En juillet 2019, l’Université de Bristol lui a décernée un doctorat honorifique en sciences en reconnaissance de son rôle de leader dans l’enseignement des mathématiques en Afrique du Sud.

Chorh Chuan Tan a été nommé à ces postes le 1er janvier 2018. Il a été président de l’Université nationale de Singapour de 2008 à 2017. Il a occupé des postes de direction dans les secteurs de la santé et des sciences biomédicales, notamment en tant que président du National University Health System de 2011 à 2018 et vice-président d’ASTAR de 2004 à 2018. Médecin scientifique spécialiste des maladies rénales, Chorh Chuan Tan a obtenu son diplôme de médecine à l’Université nationale de Singapour et a terminé sa formation en recherche à l’Institute of Molecular Medicine, de l’Université d’Oxford. Il est le premier Singapourien à être élu membre international de l’Académie nationale de médecine des États-Unis.

Michael O. Hengartner est l’ancien recteur de l’Université de Zurich (UZH), qu’il a dirigée de février 2014 à janvier 2020. Il a également présidé swissuniversities de 2016 jusqu’à sa démission de son poste de recteur à l’UZH. Michael O. Hengartner a la double nationalité suisse et canadienne. Il a grandi à Québec et y a étudié la biochimie à l’Université Laval. En 1994, il a obtenu son doctorat au Massachusetts Institute of Technology dans le laboratoire du lauréat du prix Nobel H. Robert Horvitz. Il a ensuite dirigé un groupe de recherche aux Etats-Unis, au Cold Spring Harbor Laboratory, jusqu’en 2001. Cette même année, il a été nommé professeur titulaire de la chaire Ernst Hadorn, alors nouvellement créée à l’Institut de biologie moléculaire de l’UZH. De 2009 à 2014, il a été doyen de la Faculté de mathématiques et de sciences naturelles de l’alma mater zurichoise.

Michael O. Hengartner a obtenu son Executive MBA à l’IMD Lausanne. Ses travaux de recherche particulièrement innovants sur la base moléculaire de l’apoptose ont plusieurs fois été récompensés, notamment par le Prix Latsis national suisse en 2006. En 2010, il a reçu le prix de l’innovation pédagogique de l’Université de Zurich (Credit Suisse Award for Best Teaching). En 2016, Michael O. Hengartner a été nommé docteur honoris causa de Sorbonne Université. Le recteur de l’UZH a été distingué pour ses travaux de recherche en biologie moléculaire et pour les services rendus à la société.

L’ambassadeur Alexandre Fasel est le représentant spécial du Département fédéral des affaires étrangères pour la diplomatie scientifique, poste qu’il assume depuis juin 2021. En tant qu’ambassadeur de Suisse au Royaume-Uni dès l’automne 2017 il a contribué à la mise en œuvre de la stratégie ‘Mind the Gap’ du gouvernement suisse par rapport au Brexit. Au cours de sa carrière, il s’est occupé de l’intégration européenne, de l’interface entre la politique intérieure et la politique étrangère, de l’analyse et de la prospective internationale ainsi que de la diplomatie multilatérale, notamment comme chef de la Division Nations Unies du Département fédéral des affaires étrangères et Représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations Unies et autres organisations internationales à Genève.

Patrick Aebischer est président honoraire de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Au cours de son mandat de 16 ans à la présidence de l’EPFL, entre 2000 et 2016, il a transformé l’École en une université de sciences et de technologies de niveau mondial. Il est également membre du Brain Mind Institute de la Faculté des sciences de la vie de l’EPFL. Patrick Aebischer est diplômé en médecine (1980) et en neurosciences (1983) des Universités de Genève et de Fribourg. De 1984 à 1992, il a été professeur à la Brown University, États-Unis, au Département de neurosciences ainsi qu’au Département des biomatériaux, des organes artificiels et de la technologie cellulaire. Il est revenu en Suisse à l’automne 1992 en tant que professeur à l’Université de Lausanne et directeur de la division de recherche chirurgicale et du centre de thérapie génique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Patrick Aebischer est membre du conseil consultatif international pour la santé et les sciences biomédicales de Singapour (HBMS IAC), du comité scientifique de l’Institut italien de technologie (IIT) et du conseil consultatif international de l’Université Sabanci d’Istanbul. Il préside également le comité consultatif de l’École polytechnique de Paris. Il siège au conseil de fondation de plusieurs organisations à but non lucratif, dont la Fondation polaire suisse, le Montreux Jazz Festival et le Verbier Festival. Patrick Aebischer est membre des conseils d’administration de Nestlé et de Logitech, et aussi ancien vice-président du conseil d’administration de Lonza. Il est président du Novartis Venture Fund (NVF) et associé principal chez +ND Capital, une société de capital-risque qui investit dans les technologies innovantes dans les domaines des sciences de la vie, de la physique et de la science des données. Patrick Aebischer a fondé trois start-up de biotechnologie.

Avant d’être nommée vice-rectrice, Mamokgethi Phakeng a travaillé à l’Université du Cap en tant que vice-chancelière adjointe pour la recherche et l’internationalisation depuis janvier 2017. Elle a été auparavant vice-rectrice pour la recherche et l’innovation à l’Université d’Afrique du Sud (Unisa) pendant cinq ans, après avoir été trois ans doyenne exécutive du Collège des sciences, de l’ingénierie et de la technologie dans la même université. Elle est titulaire d’un doctorat en enseignement des mathématiques de l’Université du Witwatersrand et est une scientifique réputée notée B1 NRF, avec plus de 80 articles de recherche et cinq volumes publiés. Elle a été invitée à donner plus de 40 discours majeurs et interventions plénières lors de conférences internationales et s’est déplacée comme professeure invitée dans des universités du monde entier (Allemagne, Australie, Botswana, Brésil, Canada, Danemark, Finlande, Inde, Italie, Jamaïque, Kenya, Liban, Lesotho, Mexique, Maroc, Mozambique, Namibie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Sénégal, Corée du Sud, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis). Mamokgethi Phakeng a remporté de nombreux prix pour sa recherche et son travail communautaire, notamment l’Ordre du Baobab (Argent) décerné par le président de l’Afrique du Sud en avril 2016. En août 2014, CEO Magazine l’a nommée la femme universitaire la plus influente d’Afrique, et en août 2016, elle a reçu le prestigieux prix de la femme d’affaires de l’année dans la catégorie Éducation. En juillet 2019, l’Université de Bristol lui a décernée un doctorat honorifique en sciences en reconnaissance de son rôle de leader dans l’enseignement des mathématiques en Afrique du Sud.

Né à Bruxelles en 1960, Stéphane Decoutère s’installe dans la Suisse natale de sa mère en 1970. Géographe et sociologue de formation, il débute sa carrière en 1985 en travaillant simultanément dans les sciences et la communication via notamment des postes à l’Université de Fribourg, à l’EPFL, à l’Institut suisse de technologie de Lausanne et dans le secteur privé ; il a également été conseiller scientifique en gestion publique auprès du gouvernement cantonal du Valais (l’un des 26 cantons de la Confédération suisse) de 1996 à 2000. Stéphane Decoutère a alors participé directement à l’élaboration de la politique suisse d’éducation, de recherche et d’innovation, à la fois au niveau national et international. En décembre 2000, il rejoint l’administration fédérale suisse et devient le conseiller personnel d’Éric Fumeaux, directeur de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie et président de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI-Innosuisse). En juin 2005, Stéphane Decoutère est nommé conseiller personnel de Pascal Couchepin, conseiller fédéral et ministre suisse de l’éducation, de la recherche, de la culture, de la santé et des affaires sociales, ainsi que président de la Confédération suisse en 2003 et 2008. En mai 2010, après avoir conseillé le conseiller fédéral Didier Burkhalter, successeur de Pascal Couchepin, au cours de ses premiers mois de mandat, Stéphane Decoutère a rejoint l’EPFL pour travailler avec ses présidents – d’abord Patrick Aebischer puis Martin Vetterli – en tant que chef des affaires extérieures et gouvernementales du président de l’EPFL. Il a été nommé secrétaire général de GESDA en juin 2019.

La communication sous toutes ses formes: c’est le fil rouge de la carrière professionnelle de Jean-Marc Crevoisier, né en 1961. Entre 1985 et 2001, il a travaillé pour plusieurs médias, parmi lesquels le Journal de Genève dont il a été le correspondant parlementaire avant de participer à la création du journal Le Temps, dont il a dirigé la rubrique suisse. Après un passage à Zurich pour diriger la rédaction du journal d’entreprise de Migros (Construire) viennent ensuite les années de la communication politique au sein des départements de l’économie, de l’intérieur et des affaires étrangères. Jean-Marc Crevoisier a été, entre 2003 et 2019, chef de la communication des conseillers fédéraux Pascal Couchepin, Didier Burkhalter et Ignazio Cassis. En 2019, il rejoint la Mission suisse auprès de l’ONU à New York. Il y dirige notamment la communication de la dernière phase de la candidature de la Suisse au Conseil de sécurité des Nations Unies. La Suisse a été élue le 9 juin 2022. Le 2 août 2022, Jean-Marc Crevoisier a pris ses fonctions comme directeur de la communication et du marketing de GESDA.

Florent est un facilitateur de recherche curieux et enthousiaste, qui se consacre à soutenir un dialogue constructif entre les parties prenantes à tous les niveaux, à construire des ponts entre les échelles et à articuler les diverses pièces d’un point de vue systémique.

De la communication scientifique à l’éthique, de la recherche et de l’innovation responsables à la gouvernance dans plusieurs disciplines dans les secteurs public et privé, Florent travaillait auparavant avec le Human Brain Project (HBP) financé par l’UE.

Axé sur les valeurs et passionné, Florent a été l’un des acteurs clés de la mise en place de l’infrastructure de recherche EBRAINS ESFRI. Dans le cadre du HBP, il a notamment développé un cadre pour la transparence et la gestion des intérêts, une nouvelle approche de l’intégrité de la recherche et a été un membre actif de différents groupes de travail d’experts allant de la gouvernance des données, l’éthique et la culture de la recherche, la gouvernance de projets de recherche interdisciplinaires et internationaux, considérant son travail comme une interface entre la science, la société et le large éventail de parties prenantes.

Florent rejoint le comité stratégique de GESDA, soutenant le conseil d’administration de la fondation et le développement stratégique de GESDA.

Sandro Giuliani est titulaire d’un MBA de l’Université de Zurich et d’un Master of Advanced Studies en développement et coopération de l’EPFZ. De 1999 à 2009, il a travaillé pour la Fondation Village d’enfants Pestalozzi, une association éducative suisse, plus récemment en tant que responsable des programmes internationaux et membre du conseil de fondation. Il a rejoint la Jacobs Foundation, une organisation mondiale à but non lucratif de premier plan qui finance des projets dans le secteur de l’apprentissage préscolaire, en tant que directeur de programme en 2009, puis en tant que directeur général et délégué du conseil de fondation de 2013 à 2019. Il siège actuellement aux conseils de fondation de la Jacobs Foundation, de l’Université Jacobs de Brême et de la Roger Federer Foundation. Jusqu’en 2020, il a siégé au conseil de fondation de la Fondazione Compagnia di San Paolo en Italie ainsi qu’au conseil de développement durable de Barry Callebaut. Sandro Giuliani a rejoint GESDA en avril 2020.

Gérard Escher est actuellement conseiller principal du président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Martin Vetterli. Il est titulaire d’un diplôme en biologie de l’Université de Genève et d’un doctorat de l’Université de Lausanne. Il a rejoint le service de neurobiologie de l’Université de Stanford en tant que stagiaire postdoctoral et associé de recherche. Après son retour en Suisse à l’Université de Lausanne, il a dirigé un groupe de recherche travaillant sur la formation des synapses. En 1999, il devient conseiller scientifique du secrétaire d’État à l’éducation et à la recherche, Charles Kleiber. Il devient directeur adjoint au sein du secrétariat d’État à l’éducation et à la recherche en janvier 2005, en charge de la politique et des prévisions scientifiques. En 2008, il a rejoint l’EPFL, où il a été conseiller principal du président Patrick Aebischer.

Dr Marga Gual Soler a été l’une des pionnières dans la construction de la diplomatie scientifique en tant que domaine de recherche, de politique et d’éducation dans le monde entier. Avant de rejoindre GESDA, elle a fondé SciDipGLOBAL, une société de conseil, de stratégie, de recherche et de formation axée sur les objectifs, qui aide les gouvernements, les universités, les organisations internationales et les institutions scientifiques à renforcer le rôle de la science dans la politique mondiale. Elle est conseillère principale en diplomatie scientifique auprès de l’Institut interaméricain de recherche sur le changement global et est membre du groupe de travail scientifique et diplomatique de l’Organisation Square Kilometre Array (SKAO).

Elle a précédemment occupé le poste de directrice de projet senior au AAAS Center for Science Diplomacy, où elle a mis en place un programme mondial d’éducation et de formation en diplomatie scientifique et encouragé les échanges scientifiques entre des pays soumis à des tensions politiques – en aidant notamment à reconstruire la coopération scientifique entre les États-Unis et Cuba après la normalisation diplomatique de 2015. Elle a également été conseillère en diplomatie scientifique de haut niveau auprès de l’ancien commissaire européen à la recherche et à l’innovation Carlos Moedas, a participé au projet S4D4C Horizon 2020 et est membre fondateur de l’Alliance pour la diplomatie scientifique de l’UE.

Marga est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en biologie de l’université de Barcelone (Espagne), d’un doctorat en biologie cellulaire moléculaire de l’université du Queensland (Australie) et de certificats de formation des cadres en leadership et en politique publique de l’université de Georgetown et de la Harvard Kennedy School. En 2019, elle a participé à la plus grande expédition de femmes dans les STEM en Antarctique pour élever le leadership des femmes dans la durabilité mondiale et l’action climatique, et en 2020, elle a été reconnue comme « Young Global Leader » du Forum économique mondial.

Marieke Hood est titulaire d’un master en management de l’emlyon business school et d’un master en urbanisme et développement de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a débuté sa carrière dans le conseil en stratégie, où elle a conseillé les gouvernements locaux, régionaux et nationaux en matière de politique économique et d’innovation. Elle s’intéresse particulièrement à l’évaluation des méthodes et des mécanismes que les décideurs utilisent pour accélérer le développement économique dans leurs régions, tels que les pôles d’innovation, les incubateurs, les accélérateurs et les plateformes de transfert de technologie. En 2012, Marieke Hood a rejoint le Département suisse des affaires étrangères à l’ambassade de Suisse, d’abord à Paris et jusqu’à récemment à Londres. Dans sa dernière fonction en tant que responsable du Swiss Business Hub UK+Ireland, elle a soutenu des entreprises et des projets de R&D développés entre des entreprises et des start-up suisses et britanniques. Elle a dirigé des projets sur l’intelligence artificielle et la technologie, axés sur les données, avec des applications dans les domaines de la santé, des sciences de la vie et de l’ingénierie de la performance. En août 2020, elle a rejoint GESDA, où elle dirige les opérations, l’innovation du secteur privé et les affaires publiques.

Daria Robinson a étudié l’astrophysique à l’Université de Genève et a commencé sa carrière à l’Agence spatiale européenne (ESA), où elle a créé le service des relations extérieures lors des premiers vols spatiaux habités de l’ESA avec la Russie. Convaincue que les initiatives scientifiques et technologiques mondiales ne peuvent être déployées que grâce à la participation active et commune de tous les segments de la société, elle a dirigé des entreprises de conseil aux États-Unis et en Suisse jusqu’en 2015 pour aider à atteindre cet objectif, en explorant de nouvelles opportunités pour les gouvernements, les organisations internationales ainsi que les entreprises. Forte de cette solide expérience et après la Conférence de Paris sur le changement climatique, elle a rejoint le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) pour se concentrer sur les défis mondiaux, travaillant en étroite collaboration avec les entreprises, les ONG et les gouvernements pour construire des solutions transformatrices vers l’Agenda 2030. En 2018, Daria Robinson a géré la transition à la direction de la Fondation Antenna, apportant une technologie sûre et abordable aux pays en développement dans les domaines de la santé, de l’agroécologie, de l’eau, de l’hygiène, de l’énergie et de la nutrition. Daria Robinson siège à plusieurs conseils d’administration où sa très grande expérience apporte une perspective unique. Transmettre ses connaissances au sujet de l’espace et des sciences est une de ses passions, en sensibilisant à leur importance pour la société et en partageant son expérience professionnelle et personnelle lors de conférences. Elle a rejoint GESDA fin 2019.

Mme Seguin est titulaire d’un MBA de l’école de commerce française E.S.S.E.C. Elle a commencé sa carrière dans la maison de négoce de matières premières Louis Dreyfus à Paris, où elle a soutenu la mise en œuvre de la centralisation des fonctions de back-office et a guidé plusieurs équipes vers les nouveaux objectifs organisationnels. Mme Seguin a déménagé à Genève en 2009 où elle a occupé des rôles opérationnels en tant que responsable des finances d’entreprise et régionales pour des maisons de négoce de matières premières. Sa spécialité a été de mettre en place des opérations, des processus et des outils en tenant compte des meilleures pratiques et en alignant les intérêts de multiples parties prenantes internes dans des environnements multinationaux. En 2018, Mme Seguin a déménagé à Budapest pour rejoindre l’Association hongroise Pikler-Lóczy en tant que coprésidente de l’organisation à but non lucratif chargée de préserver, de pratiquer et de diffuser l’approche pédagogique de la petite enfance du Dr Emmi Pikler – sa grand-mère. Diriger l’association vers la durabilité reste sa façon de prendre soin de l’héritage.  Mme Seguin a rejoint GESDA en tant que responsable des opérations en septembre 2022.